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Le Tching's Ciné entend proposer, au découragement outragé de son lecteur pourtant bien téméraire, l'arbitraire immodeste de son oeil critique, aguerri sur les rares films dont il aura bien daigné faire la découverte.

 

En somme des analyses, des critiques, la vérité, et surtout une rencontre, lecteur et néanmoins déjà ami, entre toi, et moi...

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« De même que le seul temps qui importe est celui du film, le seul ''personnage'' important est le spectateur. C'est dans sa tête que se déroule toute l'histoire, qui est exactement imaginée par lui. Encore une fois, l'oeuvre n'est pas un témoignage sur une réalité extérieure, mais elle est à elle-même sa propre réalité » A. R-G.

31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 09:30

Abraham-lincoln.jpg

 

 

                       Pour fêter le retour du blog parmi les vivants (...), voici un film classé "vampires" : Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires. Pourquoi ce film ? Pour plusieurs raisons : une avant-première, un gros divertissement, le réalisateur de Wanted (ma première critique), et un sujet qui traite de l'esclavage (ce qui ramène à ma triste condition sur ce blog).

 

Comme les synopsis que j'ai lus ont été bricolés par des manches qui n'ont pas vu le film, je vais faire le boulot tout seul : "Alors qu'il n'a que 9ans, Abraham Lincoln, futur président des États-Unis, travaille avec son père pour un riche notable. Lorsqu'il voit son meilleur ami, noir et né libre, se faire emmener comme esclave par ledit notable, Abraham s'interpose et oblige son père à intervenir. Suite à cet événement, le notable, en réalité un vampire, se venge en tuant la mère d'Abraham. À partir de ce jour, Lincoln n'aura qu'une idée en tête : venger la mort de sa mère".

 

                        Réalisé par Timur Bekmambetov (NightWatch, DayWatch, Wanted), ce film catégorisé "horreur" (puisqu'il y a des vampires dedans, ca fait peur...) est l'adaptation du roman éponyme de Seth Grahame-Smith. Mais derrière le nom de ce film qui sent bon le Direct to DVD et qui donne franchement envie de rire, se cache un blockbuster pas si mauvais que ça ! Pour la petite histoire, durant la promotion d'un de ses bouquins, Seth Grahame-Smith a vu des livres sur Lincoln (200ans de sa naissance) à côté de livres de Twilight... Et bim, voilà l'idée !

 

                        Il s'agit donc d'une "autobiographie fictive" d'après son auteur, loin de Lincoln et encore d'avantage de la &#% qu'est Twilight. Cependant l'intégration des vampires à l'Histoire est plutôt réussie, et le mélange horreur/fun également. Le déroulement de l'histoire n'est pas exceptionnel, et seules quelques trouvailles surnagent au milieu des rebondissements, clins d'oeil, et trucs fun prévisibles. Bref, ce n'est pas mauvais (loin de là), mais ça manque terriblement d'originalité. De plus, à l'instar de Wanted, c'est un film fantastique, laissant place à de l'incroyable qu'il faut finir par accepter...

 

                        Maintenant que ces deux points noirs sont exposés, place à la grosse, immense, incommensurable qualité de ce film : son esthétique ! Une des plus grosses claques visuelles que j'ai eues au cinéma (du niveau d'Avatar ou de 300 pour la beauté des images), avec une vraie bonne 3D : il ne me semble pas avoir vu une seule scène sans profondeur de champ. De plus, la majorité des combats est vraiment bien chorégraphiée, sans atteindre toutefois The Raid (un peu d'auto-promo ne fait jamais de mal). Pour finir, un mot sur le casting : c'est plutôt bien joué, mais le personnage principal manque clairement de charisme par rapport à son "mentor" et par rapport à son "ennemi".

 

En résumé, et tout en faisant la comparaison avec Wanted : manquent le cynisme du personnage que j'avais adoré et un scénario plus poussé, mais on y retrouve clairement la patte de Timur, et son goût pour une réalisation travaillée et hyper-esthétisée. Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires est un film à voir (avec la 3D of course) - plus pour ses qualités visuelles que scénaristiques.

 

3 étoiles et demi

 

 

 

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 17:40

the-raid.jpg

 

 

 

Un film d'action bourrin à souhait + une sortie québécoise précoce d'environ deux mois = voilà ma critique de The raid !


Le synopsis made in moi, puisque les autres (Allociné, Wiki) sont médiocres : "Un chef mafieux possède un immeuble transformé en forteresse : le centre de son business où il loue à de mécréants fugitifs un refuge contre la police ou les gangs. Toutes les attaques contre cet immeuble se sont conclues par des échecs, mais une équipe de policiers d'élite est tout de même envoyée pour capturer le boss. Ce sera donc un combat sans merci entre la police et le mal : le chef mafieux, ses deux bras droits (ses acolytes, pas ses deux membres supérieurs), et les malfrats locataires."

                       Film découvert par l'intermédiaire de Mike Shinoda (Linkin Park, Fort Minor), qui en a écrit la musique et en fait beaucoup de pub sur les réseaux sociaux. Parce que je suis fan de Shinoda (qui ne peut par conséquent pas se tromper...), et pour plusieurs autres choses, il m'était légitime d'espérer beaucoup de The raid : film d'action asiatique interdit au moins de 16ans, quelques nominations dans des festivals (avec le prix du public à celui de Toronto en septembre 2011), une bande-annonce qui envoie ce qu'il faut d'hémoglobine et de tatanes dans la gueule, et quelques critiques l'annonçant comme le meilleur film d'action des 10-15 dernières années...

                        Réalisé par Gareth Evans dont j'ignorais l'existence avant la découverte de ce film indonésien, The raid est porté par Iko Uwais qui est au Silat ce que Tony Jaa est à la Muay Thai (ou... Shinoda à la musique) : un mec qui déchire.

                       Pour commencer, il me semble urgent de préciser qu'il n'est pas nécessaire d'emporter son cerveau avec soi pour apprécier ce film : au contraire ! Le scénario tient sur un post-it (recto-verso, mais post-it quand même) : une histoire avec quelques rebondissements, mais au sens de deux ou trois ricochets dans l'eau....

                        Là où ce film se démarque des autres productions du genre, c'est principalement par sa réalisation : si on enlève deux ou trois très courts passages où on ne comprend pas grand-chose en raison d'une luminosité douteuse, la réalisation est superbe et immersive. Des jeux de lumière et des mouvements de caméra placent au coeur de l'action. Il y a également de bonnes idées de combats, une bonne gestion de l'espace (c'est un huis clos, mais l'action se déroule sur plusieurs étages de l'immeuble), de la violence (même si j'en voulais plus : des démembrements, des litres de sang, des entrailles, des cervelles sur le mur, des oreilles sur le sol, bref du gore : déjà interdit -16ans autant y aller franchement !), des combats en 1 contre 1, 1 contre 36, et même 2 contre 1 dans un combat épique (supériorité des gentils, assez rare pour être signalé). Et enfin une bande-son extraordinairement géniale de Mike Shinoda.

                       Restent deux points négatifs : premièrement la scène d'introduction où on voit que le héros du film a une femme enceinte... ça n'a juste aucun intérêt si ce n'est de vouloir ajouter de manière grossière le quota d'émotion minimal dans un film qui devrait rester vierge de sensiblerie. Deuxièmement, ça reste un film d'action pur et brut, donc n'en attendez rien d'autre à moins d'être déçu (comme moi).

Bref, très bon film d'action/arts martiaux qui certes ne révolutionne pas le genre, mais représente un poids lourd de sa catégorie grâce à ses qualités de mise en scène et de réalisation. Une tuerie.

 

3 eÌ toiles et demi

 

 

 

P.S : Le lien pour cette exceptionnelle BO, c'est ICI !

 

 

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 20:00

Scott-Pilgrim.jpg

 

 

                             Après quelques posts "grand public", me voici de retour sur le genre pour lequel on m'exploite : le film de geek ! Et comme Lilly le réclame depuis longtemps, ce sera Scott Pilgrim.

 

 

Synopsis d'Allociné : "Scott Pilgrim n’a jamais eu de problème à trouver une petite amie, mais s’en débarrasser s’avère plus compliqué. Entre celle qui lui a brisé le cœur – et qui est de retour en ville – et l’adolescente qui lui sert de distraction au moment où Ramona entre dans sa vie - en rollers - l’amour n’a jamais été chose facile. Il va cependant vite réaliser que le nouvel objet de son affection traîne les plus singulières casseroles jamais rencontrées : une infâme ligue d’ex qui contrôlent sa vie amoureuse et sont prêts à tout pour éliminer son nouveau prétendant. À mesure que Scott se rapproche de Ramona, il est confronté à une palette grandissante d’individus patibulaires qui peuplent le passé de sa dulcinée : du mesquin skateur à la rock star végétarienne en passant par une affreuse paire de jumeaux. Et s’il espère séduire l’amour de sa vie, il doit triompher de chacun d’eux avant que la partie soit bel et bien « over »."

 

 

                          Inspiré du comics book éponyme, ce film fantastique (et il faut le regarder comme tel) - réalisé par Edgard Wright, à qui l'on doit les excellents Shaun of the Dead et Hot fuzz (mais ici sans le duo Simon Pegg/Nick Frost) - s'adresse principalement (voire uniquement) aux personnes ayant une culture jeux vidéo/manga/comics ! Le film regorge de références à ces univers (voir la page wiki pour ceux que ça intéresse, ou encore mieux : le film), et se "déroule" comme un véritable jeu vidéo (sauf qu'on ne prend jamais le contrôle... vivement les prochaines avancées technologiques !).

 

                           Ce film a un gros point faible : l'intrigue. Cependant "osef" puisque Scott Pilgrim se débarrasse vite du fond, pour se concentrer sur la forme. Le côté geek poussé très loin est un parti pris qui risque de rebuter tous les newbies du domaine, mais c'est aussi la réussite du film.
                          Maintenant, en laissant de côté l'histoire, et en supposant que le "geek spirit" soit en vous, Scott Pilgrim est un petit bijou. On se retrouve devant un film multigenre (fantastique, comédie musicale, comédie romantique, teen movie, action, combat,...) plein de fraîcheur. Il y a un humour pointu (comme souvent avec Wright), des références/clins d'oeil en grande quantité (musiques de jeux connus, ambiances des jeux de combats, le logo d'Universal pixellisé, des onomatopées en pagaille, etc.), des transissions hallucinantes (voire étranges)... Bref, ça part dans tous les sens, et c'est bon !

                 Concernant le côté technique du film : réalisation originale et complètement barrée, jeux d'acteur volontairement décalés (mais bien interprétés par de jeunes acteurs), musique sympathique, montage style comics, et quelques guest.


Donc un bon film, très divertissant, qui s'adresse clairement à un style de spectateur (dont je fais manifestement partie), mais qui malheureusement manque d'un "petit quelque chose" qui le rendrait vraiment top ! GG Edgard !

 

 

 

3 étoiles et demi

 

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 09:00

Sherlock-Holmes-2.jpg

 

 

 

Sherlock Holmes

 

 

                     Le célèbre personnage de Sir Arthur Conan Doyle arrive sur grand écran, dépoussiéré par un Guy Ritchie en grande forme et porté par un extraordinaire (comme souvent) Robert Downey Jr.

 

Synopsis : "Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts ; accessoirement, une droite redoutable... Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie. Après qu'une série de meurtres rituels ait ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. À l'approche de son exécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances. La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes..."

 

                  Sur le fond, il s'agit d'un film d'enquête relativement classique : bon scénario, duo de personnage aux caractères opposés, rebondissements, indices minutieux repérés par Sherlock et inaperçus par le spectateur (en tout cas moi). Du déjà vu bien fichu.

 

                   Toutefois, la vraie réussite de ce film est formelle. Sans parler (en fait, si...) de la qualité des décors et de l'image, qui nous plonge dans une magnifique Londres victorienne, Guy Ritchie livre un film où l'on ne s'ennuie pas ! Deux points forts :
Premièrement, le casting, et principalement le duo Robert Downey Jr./Jude Law (accompagné de l'excellent Gladstone), qui livre une partition sans fautes en apportant à ce film d'aventure l'humour nécessaire (en particulier avec des dialogues juteux et de sublimes joutes verbales).

Deuxièmement, la réalisation : Guy Ritchie arrive à rendre le film aussi jubilatoire que sa trilogie de l'arnaque (Arnaque, crime et botanique, Snatch, et Rock'n Rolla), et cela sans délirer. Et puis, superbe innovation : Sherlock explique sa technique de combat au ralenti (et toujours avec humour) avant de la réaliser. Innovation qui devient malheureusement un point faible assez rapidement parce que sous-utilisée (deux fois au début du film et puis plus rien... gâchis).

 

Pour résumer, un excellent film d'action/aventure porté par d'excellents acteurs, avec une superbe réalisation, mais qui souffre d'un scénario un chouilla trop classique, et d'une idée trop peu reprise.

 

4 étoiles

 

 

 

Sherlock Holmes 2

 

 

Je ne vais pas faire durer le suspense : s'il est rare que les suites soient meilleures que le premier film, c'est le cas ici : j'ai sérieusement kiffé !

Synopsis Allociné : "Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l'homme à l'esprit le plus affûté de son époque. Jusqu'au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d'une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s'enflamme : on apprend ainsi qu'en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu'en Chine un trafiquant d'opium est décédé, en apparence, d'une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu'aux Etats-Unis, un baron de l'acier vient de mourir…Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d'avance et semble tout près d'atteindre son objectif. S'il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limites, mais le cours de l'Histoire pourrait bien en être changé à jamais…"

                      Similaire au premier opus, Sherlock Holmes 2 est beaucoup plus abouti, complet, et constant (peut-être Guy Ritchie a-t-il bénéficié de davantage de liberté suite à la réussite du premier). Si vous avez aimé le premier, je ne peux que vous recommander fortement d'aller voir cette suite (à l'inverse, fuyez si vous avez mauvais goût.... pardon, pas apprécié).

 

                       Guy Ritchie propose un film d'une superbe qualité, une réalisation qui place le spectateur au coeur de l'action (cf. la scène dans le bois),  des décors et une image de qualité (comme dans le premier), des scènes au ralenti bien dosées, et une ambiance générale centrée sur les émotions des personnages (tout cela évidemment lié à un bon jeu d'acteur). L'intrigue est extrêmement bien montée, pensée dans les moindres détails : une longue exposition de fragments sans cohérence, jusqu'à ce que le puzzle s’assemble parfaitement en n'oubliant aucun élément (et prouvant par là l'utilité de tous les éléments).

 

                        On retrouve bien évidemment le duo Downey Jr/Law accompagné de la mystérieuse Noomie Rapace (et Stephen Fry le présentateur TV de V pour vendetta, dans le rôle du frère de Sherlock). Le personnage de Sherlock Holmes est encore plus barré que dans le 1, sous coke : une sorte de Chev Chelios, en hypertension. Le personnage devient également plus complexe, plus riche, multipliant les facettes. Mention à Robert Downey Jr qui est parvenu, comme Johnny Depp pour Jack Sparrow ou Heath Ledger pour le Joker, à donner vie à Sherlock Holmes.

 

                      Enfin, ce qui manquait au premier film : un adversaire de taille ! Ritchie offre un excellent duel entre Sherlock et Moriarty, duel d'esprit, d'échecs, ponctué par un final... parfait. Petit point négatif (mais pas directement lié au film) : la VF ! Certaines parties se passent en français (dans la VO) et deviennent donc sous-titrées, mais dans la VF on obtient du français sous-titré français : oui, quand même.

 

Pour conclure, il reste certainement quelques défauts, mais dans le style "divertissement", c'est mon meilleur moment de ciné 2011 (vu en décembre).

 

5 étoiles

 

 

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 17:30

mission-impossible-protocole-fantome-affiche.jpg

 

 

Aujourd'hui ma première critique multiple, l'intégrale Mission Impossible (version ciné) :

 

 

Mission Impossible 1

 

Pour commencer, petit résumé du début de l'histoire, made in moi (en essayant d'éviter les spoilers) : "Une équipe de la CIA est envoyée à Prague pour arrêter un espion sur le point de vendre une disquette (oui, pas de clé USB à l'époque...), contenant la liste des agents secrets sous-couverture en Europe, à un terroriste nommé Max. Malheureusement, cette mission échoue puisque tous les membres de l'équipe se font éliminer excepté l'agent Ethan Hunt... La CIA le tient responsable de cet échec, et l'accuse de trahison pour avoir liquidé ses partenaires..."

                   Très bon film d'espionnage, sombre, réalisé par Brian de Palma, avec une histoire et un scénario qui semblent pensés dans les moindres détails. Il y a de nombreux twist/retournements qui rendent ce film captivant : on reste constamment sous tension en essayant de deviner le dénouement. La réalisation est très bonne, avec quelques passages tournés de manière originale (caméras subjectives, cadrages intelligents, etc.). Concernant le casting il y a du beau monde ; pour en citer 2-3 : les frenchies Emmanuelle Béart et Jean Reno, et les "permanents" des films M.I., Tom Cruise et Ving Rhames. Dans l'ensemble, c'est plutôt bien joué.
                    Maintenant pour les défauts, ça reste un film d'action (même s’il est extrêmement orienté espionnage) avec quelques scènes improbables (la scène de l'hélicoptère en entier par exemple). Et puis les effets spéciaux (et l'image en générale) ont plutôt mal vieilli.

Pour conclure, ce film est une vraie réussite, avec un excellent scénario, des scènes mythiques (la scène du piratage notamment), et une réalisation originale... dommage que la scène finale de hélicoptère vienne gâcher ce qui aurait pu être un chef-d’œuvre. Divertissement haut de gamme!

 

4 étoiles et demi

 

 

 

Mission Impossible 2

 

Petit synopsis de wiki, qui doit correspondre à 50% du scénario original : "L'agent Ethan Hunt est chargé de retrouver un virus nommé « la Chimère », tombé aux mains d'un certain Sean Ambrose, un ancien agent et collègue d'Ethan. Pour ce faire, ce dernier est secondé dans sa tâche par 2 autres agents : Luther Stickell, qu'il avait recruté pour sa précédente mission, et un certain William Baird, dit « Billy »."

                        On change complètement de genre, stop à l'espionnage pour passer à de l'action pur jus (avec une touche d'humour supplémentaire) ! Réalisé par John Woo, ce second opus est le plus mauvais de la saga. Les acteurs : c'est un massacre ! Tom Cruise est moins bon qu'à l'habitude, complètement en mode beau gosse surjoué (et passé à la salle de muscu depuis le premier M.I.), et tous semblent, dans les scènes de non-action, en train de poser en séance de mannequinat... Bref, il reste les cascades de Tom Cruise, les explosions "et pis c'est tout" !
                       On tombe clairement dans le blockbuster commercial, avec un scénario beaucoup plus simple que le premier (aucun gros twist), grossièrement pompé sur les James Bond, avec la Ethan Hunt's girl (Thandie Newton, plutôt mignonne avec des airs de Zoe Saldanna). Il y a également des scènes et musiques héroïques trop flagrantes (ce qui les rend ridicules).

 

En gros, pour un film d'action pur c'est correct (il faut juste débrancher le cerveau), mais après la qualité du premier M.I., ce second épisode reste faiblard (surtout au niveau du scénario).

 

2 étoiles

 

 

 

Mission Impossible 3


Extrait du synopsis Allociné, par défaut : "Ethan espérait avoir tourné une page en quittant le service actif de la Force Mission Impossible pour un poste de formateur ; pouvoir enfin mener une vie "normale", se consacrer tout entier à sa ravissante épouse, Julia... Mais lorsque Lindsey, la plus brillante recrue de l'IMF "tombe" à Berlin, Ethan se sent moralement obligé de lui porter secours."

                       Réalisé par J.J. Abrams, créateur de la série Alias, on pouvait s'attendre à un vrai retour à l'espionnage, tout en gardant une bonne part d'action. Verdict : plutôt réussi ! Effectivement, on est loin du numéro 2 : J.J. nous pond un vrai scénario avec rebondissements, et un retour aux jeux d'espions et tromperies. Malheureusement si le déroulement de l'histoire se révèle surprenant et sans temps mort, l'intrigue reste légère et s'oublie vite (une réussite très éphémère). De plus, on reste assez loin de l'univers sombre et pesant du premier M.I.
                      Concernant le côté "technique" du film, on peut noter une réalisation musclée et efficace, avec néanmoins quelques originalités (placements de caméra, montages, ou encore les applaudissements quand Ethan annonce son mariage). A noter le retour d'un bon Tom Cruise, crédible, qui arrête de prendre la pose pour courir dans tous les sens, réaliser des cascades impossibles, et tout faire exploser avec davantage de réalisme que dans M.I.2. Et puis, surtout, ce troisième opus accouche d'un vrai gros méchant, charismatique, en la personne de Philip Seymour Hoffman (le plus effrayant de la saga).

 

Pour résumer, légèrement moins bon que le premier au niveau de l'intrigue, mais un très bon film qui arrive à concilier les exigences "grand public" et "scénario supérieur à une page". 

 

3 étoiles et demi

 

 

 

 

Mission impossible, protocole fantôme

 

"Impliquée dans l'attentat terroriste du Kremlin, l'agence Mission Impossible (IMF) est totalement discréditée. Tandis que le président lance l'opération "Protocole Fantôme", Ethan Hunt, privé de ressources et de renfort, doit trouver le moyen de blanchir l'agence et de déjouer toute nouvelle tentative d'attentat. Mais pour compliquer encore la situation, l'agent doit s'engager dans cette mission avec une équipe de fugitifs d'IMF dont il n'a pas bien cerné les motivations…" (ref. Allociné)

                        Habitué aux films d'animations (Pixar), Brad Bird fait son premier film en prise de vue "réelle", et c'est un début plutôt réussi (rien de choquant dans sa réalisation, et même quelques idées intéressantes). Pour faire bref, le gros point faible de ce quatrième opus est son scénario... Il y a très peu de fausses pistes, et surtout aucune importante (on est loin du premier qui tient toujours la palme de ce point de vue). Tout le reste est bon : de l'action en permanence avec de l'humour bien placé (et pas lourdingue comme dans certain action movies), des cascades de plus en plus folles (selon la règle du toujours plus, j'attends avec impatience le saut en chute libre de la station MIR pour M.I.5, ou quelque chose du genre), et le casting est bien meilleur que pour les 2 derniers, avec un Tom Cruise au top, un Jeremy Renner proche de Jason Bourne, un Simon Pegg parfait pour le rôle de troubadour, et une Paula Patton vraiment sexy (manquait juste un vilain plus charismatique et c'était parfait...). Cela dit, le côté "technologie du futur" est beaucoup trop utilisé (exagéré ? abusé ?) et le coup de la guerre froide beaucoup trop réchauffé.

 

Finalement, un bon film d'action avec un super casting et de l'humour parfaitement dosé, mais qui souffre d'une intrigue trop classique (et d'une comparaison obligée, et déficitaire, avec M.I.1).

 

3 étoiles

 

 

Conclusion globale : le scénario et l'ambiance du 1, le casting et l'humour du 4, le méchant du 3, et pour le 2... la B.O.? (ouai, rien de mieux, mais la version de Limp Bizkit reste excellente !), ça peut donner un super... M.I.5 ?

 

 

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:00

La-proie-copie-1.jpg

 

 

                     Film d'action français, réalisé par Éric Valette (que j'avais la chance de ne pas connaître), assez étonnant dans son mélange de très bon et de très mauvais...

 

Pour ne pas changer mes mauvaises habitudes, voici un extrait du synopsis wikipedia quelque peu modifié par mes soins (un extrait, car la totalité du scénario y est présent...) : "Franck Adrien purge une peine de prison pour le braquage d'une banque, dont il est le seul à savoir où se trouve le butin, ce qui attire la convoitise des autres détenus. Son codétenu, Jean-Louis Maurel, semble être un homme sans histoire qui affirme être accusé à tort de viol sur mineure. Adrien, qui le sauve de trois détenus qui voulaient le violer, confie alors une partie de ses secrets à Maurel - libéré pour abandon des charges - qu'il doit transmettre à sa femme Anna, afin qu'elle prenne une partie de l'argent pour soigner leur fille."

                       Pour commencer par les (trop nombreux) points négatifs, je peux déjà citer le scénario souvent prévisible : si l'idée de départ, sans être exceptionnelle, est correcte, son déroulement n'offre aucune originalité. Ensuite, et c'est certainement le pire, on n'y croit pas une seconde... La plupart des scènes (principalement celles sans Dupontel) sont risibles : des dialogues ridicules, un jeu d'acteurs pas terrible, et des éléments de l'histoire survenant comme par magie, dans un timing toujours parfait ; ça saute tellement aux yeux que ça casse le rythme du film. A aucun moment (en réalité un seul) le film n’essaye d'induire le spectateur en erreur, ou de multiplier les fausses pistes : c'est un thriller/policier sans surprise ni suspense. Pour finir le bad-guy de l'histoire est d'un fade...

                       Pour les points positifs, il y a Alice Taglioni qui joue, dans l'ensemble, plutôt pas mal, et surtout Albert Dupontel (excellent et charismatique) qui sauve le film du navet à lui seul. Les parties du film où il est absent manquent de consistance, et le film revit lorsqu'il réapparaît. Le fait de jouer sans doublures rend les scènes d'actions plus réalistes, et c'est bien là le dernier point positif du film : quelques scènes d'action et de combat (notamment celle de la prison) époustouflantes.

Pour résumer, excepté un excellent Dupontel et de bonnes scènes d'actions, c'est encore un film français aux ambitions américaines qui se foire complètement...

 

1 étoile et demi

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 12:00

 

In-Time.jpg

 

 

 

                         Aujourd'hui, nouvelle exclusivité, je prends le temps de m'arrêter (comme prévu) sur In Time ( Time Out pour la VF (...) et En Temps pour la Version québécoise...).  

 

Comme d'hab' voici le pitch de l'histoire, et pour une fois je temps-te de faire le mien : "Dans le futur, les humains ont trouvé une méthode pour bloquer le vieillissement à 25ans. Pour que la population se maintienne, au début de la 25ème année un compte à rebours d'un an se déclenche : s'il arrive à 0 c'est la mort. Dans ce monde l'argent est remplacé par le temps (littéralement: "le temps, c’est de l’argent") : il faut travailler pour en gagner, et en donner pour vivre. Les riches peuvent donc vivre éternellement dans le luxe, pendant que les pauvres triment, mendient, volent ou parient pour survivre une journée supplémentaire."
 
                          Réalisé par Andrew Niccol (réalisateur et scénariste de Lord of War et Bienvenue à Gattaca, ainsi que scénariste de The Truman Show), et doté d'un sujet sortant de l'ordinaire, c'est un des films que j'a-temps-dais avec le plus d'impatience en cette fin d'année. Si tout n'est pas parfait, c'est dans l'ensemble plutôt réussi. On se laisse embarquer par l'histoire dans un premier temps, s'enfonçant dans ce monde futuriste et son fonctionnement ; ça regorge d'originalité, bref du très bon. La seconde moitié baisse légèrement en intensité et reprend certains codes des films de traque (genre La mémoire dans la peau) ; et si c'est, ici, souvent repris de manière intelligente et adapté à l'anticipation, on ressent une perte d'au-temps-ticité et d'originalité.
 
                             Certains passages auraient mérité un approfondissement de la part de Niccol, pour ne pas sentir de "coupures" au niveau de l'intrigue (par exemple, les trajets entre les quartiers de la ville). Quelques stupidités, également, demeurent à l'intérieur de Time out : les filles courant en talons pendant plusieurs heures, ou encore le rapport distance/temps assez douteux de temps en temps (je veux bien que le temps soit relatif, mais les personnages ne se déplacent pas assez vite pour ça!). Les gros points faibles, ce sont les quelques questions qui restent en suspens, et une fin qui n'a de fin que le nom, puisqu'elle ne termine rien. Certaines bonnes idées, et le film en général, auraient mérité davantage de longueur, de consis-temps-ce et d'approfondissement.
 
                          Pour les côtés positifs : un scénario original, on ne voit pas le temps passer (enfin le nôtre, pas celui des personnages) en assis-temps à de l'action en même temps qu'à de l'humour et un peu de sentiments, sous la direction d'une réalisation maitrisée et sous le jour d'une superbe photographie. Surtout, c'est assez rare dans un film à gros budget pour être signalé, Time out propose une réflexion sur notre société (notamment avec "les indignés"...) via l'anticipation.
 
                       Concernant les acteurs, et contraint par l'exigence de crédibilité des 25 ans, Andrew Niccol a pioché dans la nouvelle génération. Pour le rôle principal Justin Time-berlake poursuit ici sa carrière d'acteur de manière convaincante. Olivia Wilde, qui joue sa mère (Olivia Wild comme mère, un coup à faire un Oedipe) a un petit rôle, mais reste crédible. Cillian Murphy est très bon comme souvent et Amanda Seyfried interprète bien la fille complètement paumée. Bref que du bon de ce côté-là.
 
Finalement, sans être un chef-d'oeuvre et malgré plusieurs défauts, Time Out est une petite réussite en cette fin d'année. Bien, mais aurait pu/dû être mieux...

 

 

3 étoiles et demi

 

 

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DTJ

 

 

 

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 11:16

 

defendor.jpg

 

 

 

                       Let's go pour un film de super héros (Special thanks à Pierrot le bisounours (timide sur le blog) et Tekhyla (moins timide) pour m'avoir conseillé ce bon film), le premier sur ce blog et (malheureusement?) pas le dernier. Si ce genre possède énormément de films allant du moyen au très mauvais, Defendor s'en sort beaucoup mieux...

 

Comme le synopsis d'allociné est encore complètement fucké (il n'est pas possible que son auteur ait vu le film...), voici celui (correct et sans spoiler), de Wikipedia : "Arthur Poppington est un homme légèrement retardé, qui, le soir, se déguise en Defendor, un superhéros qui combat le crime. Il traque notamment Capitaine Industrie, qui pratique des activités illégales dont le trafic de drogue et le réseau de prostitution. Un jour, il se lie d'amitié avec Kat Debrofkowitz, jeune prostituée accro à la drogue, en la sauvant soi-disant d'un client, qui s'avère être un flic, Dooney. Ce dernier s'avère être aussi un drogué, mais également un ripou, s'acoquinant avec Kristic, un trafiquant. Kat aide Arthur dans sa « quête » et va, au fil du temps, se lier d'amitié avec ce personnage. Mais la justice veut qu'il arrête ses activités et Kristic veut qu'Arthur soit tué après s'être fait espionner".

                       Defendor est un film à petit budget, sorti dans un nombre restreint de salles en Amérique du Nord, et... pas dans le reste du monde. Bref, un vrai bon Direct to DVD, alors que des films de merde sortent au ciné ("Something, Somewhere Went Terribly Wrong").

                      Ce film, à l'instar de Kick Ass, traite le sujet du "superhéros" de manière à la fois réaliste et parodique (pathétique ?). Après avoir vu le synopsis et la bande-annonce, je m'attendais à voir une sorte de Scary Movie pour films de superhéros ; finalement, j'ai été ému comme jamais devant un film de superhéros (il ne faut pas déconner, il y a plus émouvant). Pour faire une comparaison, si Kick Ass c'est 75% de fun et 25% d'émotion, on inverse le rapport pour Defendor.Cependant, là où Kick Ass se découpe stratégiquement en 3 parties, 1 émouvante entre 2 drôles, laissant l'impression d'une sorte de quota, Defendor passe fréquemment, et habilement, de l'un à l'autre.

                         D'un point de vue technique, sans être parfait, c'est plutôt réussi. La réalisation ne saute pas aux yeux par son originalité, mais elle est efficace et rend crédible l'intrigue. Les acteurs principaux, et particulièrement Woody Harrelson, parfait dans ce film, sont tous bons. Il faut dire que les personnages du film sont de vraies réussites : on croit complètement qu'ils peuvent exister, tout en n'oubliant jamais qu'ils paraissent sortir d'un comics book. Sinon, une bande-son discrète mais efficace, et des effets spéciaux assez moyens (certainement à cause du budget, mais qui croira aux guêpes par exemple...?).

                         Defendor demeure une oeuvre originale - en tout cas, je ne connais aucun film qui traite le sujet de la même façon - qui sait emporter son spectateur ; on s'attache même au personnage principal, bourré de bonnes intentions, et qui s'en prend, littéralement comme au figuré, plein la gueule. Quelques défauts et clichés viennent malheureusement gâter tout ça ; pour ne citer que le plus gros : la prostituée canon se liant d'amitié avec "l'antihéros" rejeté par tous...

Finalement, c'est un film qui, malgré de légères faiblesses, se regarde extrêmement bien - différent de ce que les films du genre proposent, par son côté émouvant plutôt bien amené.

 

 

4 étoiles

 

En espérant ne pas me faire fouetter par Tching pour être sorti des catégories geek et action (bande-annonce trompeuse...)...

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 16:30

 

Ultimate game poster 1

 

 

 

                  Dernière réalisation du duo Mark Neveldine/Brian Taylor (à ce jour, puisque la prochaine arrive : Ghost Rider 2), à qui l'on doit l'excellent Hypertension et le navet Hypertension 2. Inutile de dire que ce film est aussi calme qu'une pucelle de 14 ans sous cocaïne après une embrassade by Justin Bieber himself : c'est remuant, bruyant, hystérique, et complètement barré... Pour les personnes ayant des connaissances en jeux vidéo, le film est un mélange entre Les Sims et Unreal Tournament (oui, on frôle le grand écart).

 

Une fois n'est pas coutume, je vous donne le synopsis Wikipédia (décidément meilleur dans ce domaine qu'allociné...) : "Ken Castle est à la tête de la télé-réalité Slayers, dans laquelle des prisonniers condamnés à mort s’entretuent pour gagner leur liberté. L’originalité de cette télé-réalité est que les protagonistes ne sont pas libres de leurs mouvements, ils sont contrôlés à distance par des joueurs en ligne à l’instar d’un simple jeu vidéo. Kable, l’avatar de Simon, est le héros de ce divertissement."

                  Je vais passer sous silence (notez l'ironie puisque j'en parle quand même) tout le côté "qui donne à réfléchir" du film (la partie "anticipation de l'avenir"). Car s'il donne des pistes sur l'utilisation des "nouvelles technologies" dans le futur, c'est extrêmement simplifié, exagéré et superficiel : bref, dans le meilleur des cas c'est inutile, dans le pire ridicule (le meilleur et le pire n'étant pas ici inconciliables...).

                Le film se compose de deux parties. La première se déroule en prison sur le thème du combat : elle est sans temps mort et extrêmement maitrisée (rien à dire, c'est la partie "excellente" du film). En revanche la suite, le "retour à la civilisation", est poussive. Il est aussi regrettable qu'avec tant de bonnes idées le scénario soit aussi classique et prévisible (surtout la fin...). On pouvait espérer davantage de boulot sur le scénario, et moins d'obsession à pousser le trash toujours plus loin...

 

                 Pour les points positifs : l'idée initiale du film et sa réalisation demeurent originales si l'on excepte, encore une fois, la prévisibilité du déroulement. Le duo d'auteurs continue également à proposer du gore, du sexe, et de la violence, se plaçant à l'écart du cinéma aseptisé habituel. La réalisation est efficace, mobile, déjantée, survitaminée (et plein d'autres adjectifs du même genre), et est accompagnée par une photographie, des costumes, des décors, et un style typique des jeux vidéo (donc du travail quand même pour retrouver avec une vraie caméra ce qu'on obtient plus facilement avec un ordinateur).

                Concernant le casting, on retrouve Gerard Butler qui est très efficace (on n'en demande pas davantage pour un film d'action), et Michael C. Hall (alias Dexter) en maître du monde complètement taré (mention spéciale à la magnifique chorégraphie). Pour les autres acteurs, c'est bon sans rien de transcendant : Logan Lerman en ado geek, Ludacris en chef de la résistance, et le gros en geek qui ne peut plus bouger son c**, pour ne citer qu'eux, sont crédibles.

 

Pour résumer: gros film d'action efficace, bonne réalisation, idée originale, mais malheureusement beaucoup trop classique dans son déroulement.



 

2 étoiles et demi

 

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 12:00

 

Killer_Elite-copie-1.jpg

 

 


                     Aujourd'hui je vais aider à gérer la crise économique, notre fléau. En effet, cette seconde critique est une « exclusivité » sans être une "Avant-première", puisque Killer Elite ne sortira que dans trois semaines dans ce pays arriéré qu'est la France...

                   Pour garder mes mauvaises habitudes, voici le synopsis made in Wikipédia : « Basée sur des faits réels, l'histoire suit un groupe d'anciens membres des forces spéciales britanniques pourchassé par des assassins. Afin de sauver son meilleur ami, un ancien de la Navy est contraint de mettre un terme à sa retraite. »

                      Il s'agit d'un film très moyen de Gary McKendry (jamais entendu parler, et s'il continue à faire des films comme ça, j'espère aussi ne plus en entendre jamais parler). Avec une communication insistant sur le « basé sur des faits réels », et le casting, je m'attendais à beaucoup mieux. Le côté « fait réel » relève de la pure promo... La trame principale s'en inspire certainement un peu, mais rien de plus (ça demeure en tous les cas improbable)... Concernant les acteurs, il y a également une énorme déception : avec le casting 3 étoiles Jason Statham, Clive Owen, Robert De Niro, ça aurait pu être excellent ; malheureusement, Statham fait du Statham de bas niveau, Clive Owen semble transparent comme jamais (et il faut raser cette moustache...), et De Niro joue un rôle — certes important pour l'histoire —, mais ridicule en terme de présence à l'écran, sans rien d'extraordinaire. Seul Dominic Purcell (qui doit aussi raser sa moustache) explose vraiment (rôle beaucoup plus important que De Niro, mais moins bankable, donc absent de l'affiche...), aidé par un rôle mêlant action et second degré ; il efface les autres acteurs de l'écran.

                  Côté réa' c'est extrêmement banal, sans originalité ni surprise : le minimum exigeable. Le scénario est difficile à critiquer à cause du « basé sur des faits réels », en revanche on peut critiquer le fait de choisir cet événement en particulier pour l'adapter au cinéma ; et pour le coup, ça n'a vraiment rien d'extraordinaire.

 

                   Tout n'est pas mauvais : le film retranscrit bien l'univers des années 80, les scènes de baston entre Statham et Owen sont efficaces, quelques situations sont amusantes et, surtout, le film regorge "d'action". Bref, si on ne s'ennuie pas, on ne se surprend pas, non plus, à baver d'extase...
                      Je ne peux que vous conseiller d'éviter le plein tarif pour ce film, et espérer que ma prochaine « Avant-première » soit meilleure (probablement « Time out »)...

 

 

1 étoile et demi

 

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